Sortie, le 9 mai 2019 chez Slaktine & Cie, Golden Hill est le premier roman de Francis Stufford. L’histoire prend place en 1746 à la veille de la révolution américaine à New York alors que celle-ci n’est encore qu’une colonie anglaise. Smith, un jeune homme fraîchement débarqué, découvre une nouvelle façon de vivre et devient très vite l’attraction de toute la ville.
Dès les premières lignes, le lecteur est dépaysé. New York prend vie sur un quai d’amarrage à la descente d’un trois mats. La poussière est dans l’air et Smith semble un peu perdu face à ces Anglais plus vraiment anglais déjà. Une porte ouverte et une discussion étrange plus tard chez un changeur d’argent, Lovell, voilà Smith nouvellement riche. De non-dit, aux new-yorkais curieux de l’homme, l’auteur démontre un savoir-faire inouï pour tenir son intrigue, mais s’enlise dans un style particulier qui n’est pas forcément abordable.
Pour être franche, je suis passé un peu à côté du roman et j’ai eu beaucoup de mal à le terminer. Le problème à un rythme très lent et à un style d’écriture très proche de son contexte. D’ordinaire, une écriture XVIIIe ne me dérange pas, mais dans le cas de Golden Hill, je l’ai trouvé lourde, voir parfois un peu pompeuse. C’est dommage, car l’idée était plutôt bonne.
Golden Hill est exigeant et demande une concentration que je n’avais pas au moment de sa lecture. Le roman trouvera son lecteur. Un lecteur patient qui aime une intrigue à la mise en place lente et sortant des sentiers battus avec une pointe d’humour. Pour ma part, je suis passé à côté, mais je lui laisserais sûrement une nouvelle chance.
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