Wimbledon 1980
J'avais 16 ans, j'en pinçais pour Borg, j'avais regardé le match avec mon père (enfin, nous étions réunis pour une même cause...) Je me souviens toujours de l'intensité de ce match, mais j'avais...
le 14 déc. 2018
15 j'aime
2
⚠️ Une maintenance est prévue ce Mercredi 4 décembre de 9h00 à 13h. Le site sera inacessible pendant cette période.
Bien que ce soit un document, le livre se lit comme un thriller. Donc, on suit avec intérêt et en tournant les pages sans s'en apercevoir, pour suivre les aventures d'Hanns et Rudolph.
Hanns, c'est Hanns Alexander, celui qui a déterminé la portée du procès de Nuremberg, en arrêtant Rudolph Höss, responsable des camps d'extermination de la guerre 39/45.
L'auteur aurait pu être de parti pris (c'est le petit-neveu de Hanns), mais il traite avec un parfait parallèle la vie des deux protagonistes, en chapitres bien équilibrés.
Donc, on est en pleine immersion dans la vie de ces deux hommes que tout oppose et que le destin fera se rencontrer, et, par une étrange ironie, c'est le juif qui devient le bourreau du nazi en l'abandonnant aux manches de pioches de ses hommes, quelques minutes avant de le conduire en prison.
Comme quoi, tout est complexe, le bien le mal, la force et la faiblesse, les bonnes et les mauvaises actions.
Egalement mises en évidences les difficultés en tant de guerre,tant pour l'opprimé que pour l'oppresseur : tandis que Hanns doit attendre la fin de la guerre pour avoir son rôle à jouer (mais quel rôle!), Rudolph doit trouver toujours plus de moyens ingénieux pour satisfaire les ordres d'Himmler.
Car, il faut bien savoir que Rudolph n'a selon, son expression, fait qu'obéir aux ordres, et qu'"il ne se sent pas responsable de la mort des 2 millions et demi de personnes internées dans les camps de concentration".
Un livre absolument passionnant, qu'il faut conseiller à la jeune génération, pour ne pas oublier combien l'humanité peut cotoyer l'abjection et l'héroïsme ordinaire.
Créée
le 3 sept. 2023
Critique lue 6 fois
4 j'aime
Du même critique
J'avais 16 ans, j'en pinçais pour Borg, j'avais regardé le match avec mon père (enfin, nous étions réunis pour une même cause...) Je me souviens toujours de l'intensité de ce match, mais j'avais...
le 14 déc. 2018
15 j'aime
2
Je n'avais jamais vu les films de Hou Hsiao-Hsien. Du coup, ce matin, j'ai cherché toute sa filmographie pour rattraper le retard. Ce film est somptueux, tout simplement. Je passe sur l'intrigue...
le 6 mars 2016
12 j'aime
11
De Simenon, je n'avais rien lu. Maigret pour moi, c'était Jean Richard et après Bruno Cremer... C'était mes parents qui regardaient, moi, ce flic bourru.... Un ami m'a incité à revoir ma copie.... et...
le 31 juil. 2019
10 j'aime
7