Pour son premier roman « Histoire d’Adriàn Silencio », Eléonore Pourriat nous entraîne au cœur de la famille de Cléo, de son passé qui fait souffrir les vivants au point d’en rendre un certain nombre étranger à leur vie. C’est un cartable en cuir et son contenu qui va révéler au fil d’une enquête minutieuse, solitaire et intense les fils ténus qui entourent la vie de son grand-père.
Cléo est une femme qui a la trentaine passée, aimant les mots puisque traductrice, qui décide d’en savoir plus sur son histoire familiale. Mais comme toute famille, la sienne a ses secrets que chacun décide de ne pas évoquer de peur de blesser la génération précédente. Il semble que ceux-ci commencent autour du punch franquiste lorsque son grand-père musicien décide de s’exiler et de se réfugier en France.
Il faudra son propre exil aux États-Unis pour que Cléo ose se saisir des éléments contenus dans le cartable, qu’elle les dissèque pour refaire le parcours de cet homme qui ne revient plus jamais en Espagne, s’installe en France définitivement sans jamais en demander la nationalité, fonde une famille sans se marier avec la mère de ses enfants et continue à voyager selon la bohème de son groupe de musiciens dans une Europe à feu et à sang puis au gré de ses contrats saisonniers.
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