Cette première partie de Le sabre de sang nous invite à suivre les pas de Tiric Sherna.
Guerrier issu de la noblesse de son peuple, il voit ce dernier écrasé par une race de reptiliens belliqueux, les qivhviens, lors d'une bataille épique. A l'issue de celle-ci, il est devenu esclave de ses vainqueurs. Il va alors devoir combattre dans l'arène pour sauver sa vie. Mais rien ne sera aussi simple tant la perfidie des dirigeante qivhviennes semble infinie...
Serti dans un récit simple et efficace, le destin de Tiric se trace dans le sang. Servi par un vocabulaire direct et exprimé à la première personne, il se lit avec plaisir. Le côté sans fioritures de certaines tournures a néanmoins pu me gêner parfois, tant il me paraissait décalé dans le contexte. Ces légers écarts ne s'avèrent cependant pas rédhibitoires et le cheminement de ce personnage colérique pourra fasciner le lecteur. Ses rencontres, ses espoirs, ses doutes (plus rares) émaillent agréablement une histoire linéaire qui se termine comme on pouvait le craindre.
Noyé dans l'encre écarlate de Thomas Geha, le second acte peut alors débuter dans le prolongement de ce roman de fantasy ô combien classique mais efficace.