Je comprends pourquoi Panini insistait tant sur le fait que ce livre ne doit pas être lu par les chrétiens. Si je suis chrétien ? Je ne sais pas. J'ose pas me prononcé. C'est une sacré responsabilité que de l'affirmer. Mais j'avais quand même le sentiment de me faire botter à la porte par l'hôte. Enfin quoi (!), quitte à l'avoir emprunter, autant y aller. Alors au début, j'étais conquis. Indéniablement. Puis au fil des pages je me suis rendu compte de l'inconsistance de son propos. A cette époque là, Panini n'avait rien compris au christianisme. Voici l'œuvre d'un homme qui comble son doute, mais surtout son passé, par une écœurante et impudique démonstration d'amour au christ afin de se convaincre de haïr ce qu'il est ou a été. Je suis passé par là aussi. Je n'ai rien contre, mais cela ne me concerne plus.
D'autant je voudrais insistait sur le vomissement esthético-littéraire de l'écrivain. Pas étonnant qu'il se soit inspiré de l'Histoire du Christ de Renan. Bien beau repère monsieur. Et comme du Renan, c'est aussi nul que Passionnant.