Né d’un père irlandais et d’une mère grecque, Lafcadio Hearn (1850-1904) vécut sans attaches familiales dans plusieurs villes européennes et américaines, notamment à la Nouvelle-Orléans, avant de débarquer au Japon en 1890. Cet apatride trouve enfin au Japon un pays qui deviendra le sien, il prendra la nationalité et le nom de Koizumi Yakumo en 1896, et enseignera la littérature anglaise à l’université de Tokyo, sans jamais toutefois maîtriser totalement la langue japonaise.
Les «Fantômes du cinéma japonais» de Stéphane du Mesnildot m’ont donné un premier aperçu de l’étrange destinée de cet écrivain, son arrivée tardive dans une société et une culture japonaise qui l’ont fasciné, une compréhension essentielle pour apprécier ce livre, des études sur les insectes parsemés de poèmes, de folklore, de traditions et de mythologie japonaise et occidentale, où Lafcadio Hearn explore la place que ces petites bêtes occupent dans la société et l’imaginaire japonais, célèbre l’acuité du regard des poètes et interroge les divergences entre les cultures occidentales et japonaises.
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