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Il a la trentaine, marié, deux enfants et il va mal...
Relation trouble avec sa femme ; trahison, incompréhension, souffrance et domination sont devenus les maîtres mots de leur mariage.
Il est en exil, le temps d'un week-end en Toscane chez ses parents, quand un soir au restaurant lui arrive cet étrange billet "J'étais derrière toi" accompagné d'un numéro de téléphone...

Ce roman est construit sur la base d'une confession - conversation du narrateur. Il s'adresse au lecteur comme à un vieil ami sans jamais renier sa totale subjectivité, c'est sa version de l'histoire, son ressenti. Et c'est aussi ce qui séduit ici, un parti pris, un propos humain et une sensibilité. Donc potentiellement aussi, des erreurs de jugement, des apitoiements, de la mauvaise foi...
Un narrateur personnage épais, complexe, réaliste et qui se livre sans tabou avec sa personnalité et ses défauts au lecteur qui peu à peu s'en fait un ami.

Au niveau de l'intrigue, c'est moins la traditionnelle histoire d'une rencontre qui change tout, que celle d'une séparation et de tous les questionnements et difficultés qu'elle implique.
Le héros, marié à une femme des plus étranges il faut le reconnaître (sans parler de parti pris, j'ai vraiment eu de l'animosité envers ce personnage féminin tyrannique et ce malgré sa souffrance que j'ai très bien compris), a perdu toute confiance en lui, cherche en permanence à se faire pardonner, se sous-estime et assume toute la responsabilité de la mauvaise passe de son mariage.
Symptômes du mal-aimé, du soumis et d'un manque profond de reconnaissance et de tendresse que le narrateur ne se connaît pas encore, mais que ses réflexions sur son couple sous l'impulsion de cette fameuse rencontre, va faire naître en lui jusqu'à la compréhension finale qui le fera grandir et s'affirmer.
Admettre que l'amour est mort, qu'une relation n'est pas rattrapable, et que jamais elle ne sera épanouissante est un cruel exercice et on comprend aisément tous les tourments, hésitations et scrupules que doit affronter le narrateur...

[...]
Plume
7
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le 17 juin 2010

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3 j'aime

Plume

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