Love, love, love...
Je ne sais pas résister à un roman de Nicolas Robin car ce monsieur… me fait rire ! Et ça marche à tous les coups ! Enfin, ce n’est que son second roman après l’inoubliable Roland est mort...
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le 23 avr. 2017
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Publié sur L'Homme qui lit :
J’imagine que vous aviez tous lu Roland est mort, le premier roman malicieux de Nicolas Robin publié l’an dernier chez le même éditeur et dont je vous avais parlé. Si par accident, oubli, enfermement ou problèmes financiers vous étiez passé à côté, pas de panique car il va bientôt sortir en poche au Livre de poche à un prix modeste et avec une couverture beaucoup moins sobre qu’en grand format, puisque vous pourrez admirer Mireille sur la couverture !
Nicolas Robin revient donc avec un second roman tout aussi rafraichissant, dont l’histoire se déroule, vous apprécierez l’ironie du calendrier, à quelques jours de l’élection présidentielle. Nous sommes à Paris, au côté de quatre personnages, tous à la recherche d’un amour épanouissant.
Ben est un trentenaire qui s’ennuie dans son couple, son compagnon avec qui il partage sa vie depuis sept ans, ne lui parle plus, n’aspire à rien, et cette situation l’amènera à prendre une grande décision. D’autant plus qu’il a récemment flashé sur Joachim, un grand brun baraqué au mono-sourcil, qui a carrément réveillé ses hormones.
Pourtant, le destin de Joachim n’est pas beaucoup plus enviable ! Après s’être fait larguer en direct dans une émission de télévision aussi débile que populaire, le voilà devenu célèbre bien malgré lui, déclenchant sur son passage des marques de soutien ou des cris enamourés dont il se passerait volontiers. Il ne le sait pas encore, mais sa vie est pourtant sur le point de changer.
Juliette vend des chaussures allemandes dans un grand magasin, sa collègue de rayon est une sorte de vieille sorcière désinhibée qui n’en fout pas une, et elle aspire à une promotion au sein du magasin, comme chef de stand, parce que les pieds qui puent ça va un moment. En plus, Juliette rêve du grand amour, mais entre son passé et sa psy qui ne sert pas à grand chose, elle n’est pas prête de s’en sortir. Heureusement, elle peut compter sur sa copine Goldie, qui tapine dans son immeuble…
Et puis enfin, il y a Francine, la maman du bouquin ! Francine, elle est heureuse avec son mari, mais quand elle veut faire refaire son passeport pour le voyage en Floride qu’ils ont prévu, elle découvre une drôle de surprise sur la copie du registre d’état civil ! Et puis, entre une voisine acariâtre qui maltraite son chien (mais non, elle ne s’appelle pas Mireille !) et un fils qui la tient à distance, il faudra bien qu’elle enterre son passé si elle veut aller de l’avant.
Voilà le succulent chassé-croisé que Nicolas Robin nous offre dans ce roman que j’ai dévoré en un rien de temps. C’est un véritable coup de cœur que ce roman, ça déborde de joie de vivre, c’est délicieusement drôle, résolument tendre, ça rend heureux, et on a envie de prendre les personnages dans nos bras pour leur dire que ça ira mieux, bientôt. Si vous avez l’impression que votre vie est morose, qu’il ne fait pas encore assez beau pour un mois d’avril, ou que vous avez simplement envie de lire autre chose que des sondages sur l’élection, n’hésitez pas, Je ne sais pas dire je t’aime est un rayon de soleil entre les mains !
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le 20 avr. 2017
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