Peter May est un auteur écossais qui dispose d'une certaine notoriété, y compris en France, en vivant à Paris. Je n'avais jamais lu de livre de sa plume, mais conseillé par mon épouse, je me suis lancé.
J'avoue que le tout début, soit les 40 premières pages m'ont bien accroché avec la première scène dite d'action.
Mais ensuite, le soufflé est retombé au fil des pages, tandis qu'on apprenait plein de choses sur le tweed écossais et ses subtilités, comme sur les paysages et campagnes du nord de l'Ecosse, il ne se passait plus grand chose au fil de l'enquête.
Il faut attendre la fin et les dernières pages pour retrouver une ambiance policière, que j'ai trouvée un peu bâclée et vite expédiée. Sa conclusion est aussi étonnante et à peine crédible.
Soit !
Certes, ce livre est bien écrit et son côté documentaire est intéressant à plus d'un titre. Mais cela n'en fait pas un roman policier pour autant.
Si vous voulez ressentir une sensation de dépaysement et le vent qui souffle sur les côtes découpées écossaises, lisez ce livre.
Sinon, passez votre chemin.