Alors, je risque sûrement de spoiler en faisant une critique sur ce bouquin, mais c'est pour expliquer le pourquoi du comment j'aime énormément ce livre. Et je fais cette critique pour réellement parler du livre, car les principales critiques faîtes sur ce livre, et pas ces livres, n'étaient pas vraiment agréable à lire pour moi.
Certes, dans les premières pages du premier tome, la réelle intrigue met du temps à se mettre en place : on apprend juste qui est Kaleb, sa manière d'être et son entourage, avec tout ce qui l'entoure. Puis il découvre son pouvoir et s'en sert. Ce pouvoir, l'empathie level max. Il s'en sert à son avantage et certes il s'en sert, principalement, pour foutre la merde. Kaleb en vient à déclencher des bagarres qui dégénèrent, il tue presque sa "petite-amie", il fait des massacres mais il n'est pas le seul à aborder ce coté du Mal. Ah, j'allais oublier, il utilise aussi son don pour pouvoir tremper son pinceau de dieu dans plusieurs pots de peintures.
Kaleb est beau, Kaleb est séduisant et irrésistible et il le sait. Alors autant en profiter.
Vous, que feriez-vous si du jour au lendemain vous étiez doté d'un pouvoir ? Un pouvoir si puissant qu'il vous donne la possibilité de réaliser tous vos fantasmes ? C'est ce qui tombe sur Kaleb, l’empathie destructrice, et il improvise, en quelque sorte.
Je vais juste énumérer les bons points de "Kaleb" et certaines raisons du pourquoi il faut le lire, si vous ne voulez pas, c'est votre choix bien sûr, soit, mais essayer le premier tome.
Ce livre a quelques bien-faits. Personnellement, j'ai appris énormément de chose, notamment en géographie, et en facette cachées de l'Homme. Avec un grand H oui. L'écriture de Myra Eljundir n'est pas si extraordinaire, oui, MAIS la lecture est simple et fluide, limpide. Il est simple de comprendre les sentiments qui s'échappent des personnages et qui sont décrites avec violence et une puissance indiscutable. En découvrant chacun des personnages au cours des deux premiers tomes, je les sentais réelles. Ils sont ambitieux, motivés pour des raisons que n'importe qui sur cette Terre pourrait être motivés par. La vengeance, l'amour, la passion, la puissance, la trahison sont tout ce qui constitue ce livre. L'émotion est profonde et présente à chaque phrase, chaque dialogues.
Il y a cette frontière, extrêmement fine, abordée entre le Bien et le Mal. Kaleb tombe dans le Mal, mais se relève et devient Bon. Il a commis des erreurs, de terribles erreurs, certes, mais on a tous une seconde chance. Ce bouquin est interdit au moins de 15 ans, normal vu les sujets qu'il aborde : sexe, meurtres, massacres, mais surtout recherche d'identité. Il est très mature et nous pose des questions auxquelles on a pas forcément la réponse.
Ce bouquin m'émue, me rend en colère, m'attriste, me fait tomber amoureux, me fait ressentir de merveilleuses et confuses émotions. J'en ai finis, j'ai divulgué tout ce que je voulais sur ce bouquin que j'aime de tout mon être, car je me reconnais en Kaleb. Kaleb est garçon arrogant qui devient violent, quelqu'un de puissant et de perdu, qui ensuite se transforme en quelqu'un de trop sentimental, qui ne sait pas en qui croire et de confus. Ce personnage, ainsi que Abigail, Bergsson, et d'autre sont développés et rendus plus humain à chaque chapitre, chaque dialogues. Et ça, c'est ce que j'appelle un livre réussi et qui fait réfléchir sur l'Homme, en profondeur.