"J'ai énormément apprécié cette lecture de 510 pages que je ne pensais pas lire en si peu de temps alors que je travaille. Pour : l'univers très calme qu'il relate, la vie en Islande à cette époque (entre 2 guerres), le courage et la mentalité des femmes (et hommes) de cette époque dans ce pays. Traduit de l'islandais, langue que je ne connais pas, peut-être l'écriture du livre reflète-t-elle aussi la langue et les tournures employées dans ce pays. Personnes peu bavardes mais excessivement travailleuses.
A la longue, la traduction approximative fatigue, malgré le mérite qu'il y a à rendre accessible en français un texte islandais. Mais ça vaut la peine de persévérer ! Ce roman est dans la tradition de ces récits de femmes qui luttent pour l'existence matérielle, mais aussi pour faire reconnaître leurs droits à l'instruction, la culture, (la politique) l'art. Et il leur faut beaucoup d'énergie et d'obstination (cf Antonine Maillet, Québec). L'héroine de ce roman me semble directement nourrie de la recherche (personnelle et artistique) de nombreuses femmes peintres islandaises d'hier et d'aujourd'hui (cf une expo à Vienne, 2008)."