Kokoro n'est pas seulement un joli titre qui sonne bien à l'oreille pour ce livre épuré et frais.
Kokoro, c'est aussi le nom d'une poupée, d'une confidente d'enfant puis d'adulte. J'ai trouvé cela poétique, romantique et si vrai. On a toutes et tous encore des doudous (assumés ou cachés).
Kokoro est un titre parfait pour ce roman, on s'en rend compte après avoir lu la dernière ligne de celui-ci.
Livre court à la mise en page un peu originale car chaque "chapitre" ou petite tranche d'existence débute par un mot japonais traduit pour nous. Il donne corps au petit développement qui suit.
L'écriture est simple, rapide, épurée, mais généreuse à la fois.
Elle est riche de sens, de vérité, de nostalgie, de simplicité. C'est assez typique du Japon même si là l'auteur est bien de chez nous. Delphine Roux a saisi à merveille ce trait là. Je m'en suis délectée même si j'ai trouvé que les pages se tournaient si vite. Je me suis laissée bercer par la voix du narrateur qui se livrait de manière pudique et naturelle, avec retenue, mais sans rien occulter non plus.
Belle histoire à découvrir car si l'existence n'est pas toujours rose, il y a souvent des solutions radicales, mais si simple.