Koumiko, poétesse dont l’identité s’est constituée à l’origine par l’exil de la Mandchourie de son enfance vers le Japon, cette femme qui a toujours rejeté le formatage, les règles et la bienséance, perd la tête. À 77 ans avec sa mémoire qui s’évapore, Koumiko se retrouve progressivement exilée d’elle-même, égarée dans sa propre tête.
L’oubli s’étend à la littérature puis au cinéma, la pensée et la mémoire de Koumiko se volatilisent, les souvenirs et les goûts de sa mère sont remplacés par d’autres absurdes et inattendus, comme cet appétit immodéré pour les chips, les cacahuètes ou les frites.
«Elle a comme un don à l’envers maintenant pour dégoter ce qu’il y a de plus mauvais. Là, je la reconnais quand même, dans cet excès, cette démesure.»
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