Douvres : un bateau arrive par une nuit de brouillard. A son bord, un agent secret d’une puissance étrangère s’apprête à débarquer. En plus de l’épaisse veste qu’il a revêtue à l’approche du climat britannique, l’homme porte la guerre sur lui. La guerre qui endeuille son pays.
Alors qu’il vient négocier un important achat de charbon, l’agent secret rase les murs. Tout en s’interrogeant sur l’atmosphère de paix oubliée depuis longtemps, il s’attend à être arrêté à chaque instant. Et sa paranoïa parait fondée car un autre agent a débarqué en même temps que lui…
L’agent secret m’a paru bien vieillot. Une atmosphère surannée. Une prose désuète, étrangement détachée de la réalité. Comme si l’auteur commentait de loin l’action sans y prendre part, s’y intéressant à peine. L’action manque de tonus et finalement d’intérêt. Le lecteur que je suis est resté étranger au drame qui se jouait dans les rues de Londres. Et comme l’auteur, je ne l’ai suivi que de loin, avant de m’en détourner.