Un roman qui était conseillé par une de mes profs de psycho car il permet de comprendre les débuts de la psychiatrie moderne (notamment aux USA).
C'est aussi un roman sur le New York peu reluisant des années 1890, bas-fonds, immigration, mafia et corruption...
Un tueur en série tue des enfants immigrés prostitués d'une manière horrible. Un aliéniste (ancêtre du psychiatre) est chargé par un Théodore Roosvelt alors préfet de police de NYC de mener l'enquête.
"Méthodes modernes", ambiance à la la Sherlock Holmes et personnages attachants ... Un super bouquin à savourer tranquillement dans son jardin par un après-midi ensoleillé.
Une phrase que j'ai beaucoup aimé :
Selon Kreizler, nous autres, américains, n'avons jamais cessé de courir.Quand personne ne nous regarde, que nous sommes seuls face à nous-même, nous courons, toujours aussi rapides et peureux que naguère, pour fuir les ténèbres que nous savons cachés derrière la porte de tant de foyers apparemment sans histoires, pour fuir les hantises greffées dans la cervelle des enfants par ceux-là même que la nature leur dit de croire et d'aimer , nous courons, plus pressés et plus nombreux encore, vers le mirage de ces potions, de ces médications, de ces prêtres, de ces philosophies qui nous promettent de terrasser nos frayeurs et nos cauchemars, et qui nous réclament, en échange, une dévotion servile.