L’ambre du diable est le second volet des aventures de Lucifer Box, peintre le jour et agent secret au service de sa majesté la nuit.
Bien sûr, l’espion a connu de nombreuses aventures depuis sa mission en Italie, mais ses mémoires ont probablement dû être perdues…
Quoi qu’il en soit, nous retrouvons l’agent secret vingt ans plus tard, après qu’il se soit montré héroïque dans ses missions comme pendant la guerre.
Notre agent se retrouve cette fois ci en Amérique avec le risque de perdre son image d’agent d’excellence, de nouveaux membres de la RA prêt à l’enterrer pour le remplacer. Et cette fois ci, les choses ne se passent pas aussi bien qu’a la belle époque puisqu’il se retrouve traqué par son propre camp et embarqué dans une aventure à base de conspirations, de méchant chef de partit nazi et de cérémonie satanistes.
Avec ce second volet, Mark Gatiss passe du côté SF de la force. Si son premier volet mettait en scène des zombies, ceux ci n’étaient que des humains lobotomies et hyper-drogués. Cette fois ci, l’auteur se lance dans des eaux plus fantastiques où baigne des formes horribles et le diable en personne. A côté, nos méchants prêts à déclencher une réaction en chaîne a base de volcans passent pour des rigolos, admettons le.
Le héros n’a rien perdu de son caractère. Toujours aussi imbu de sa personne, se trouvant toujours aussi beau, clamant toujours que son sex appeal est resté intact… Mais il commence à se remettre un peu en question. Surtout lorsque la jeune génération lui sauve les fesses et que son nouveau supérieur lui fait comprendre que sa carrière est sur le déclin.
Comme dans le Club Vesuvius, Mark Gatis nous offre un divertissement plutôt agréable pour un public d’adolescents ou d’adultes voulant se détendre sans trop réfléchir.
Une enquête pleine de rebondissement, avec toujours une petite dose d’humour fort appréciable et des aventures rocambolesques saupoudré de beaucoup de coup de chance.
Ce second volet n’a donc rien d’extraordinaire et ne hisse pas Lucifer Box au rang des héros inoubliables, mais la lecture se fait gentiment et permet de passer un bon moment, léger, entre deux livres plus sérieux ou après une dure journée de boulot. Rien d’extraordinaire, mais le tout reste agréable à lire.