L'Âme - Le Dernier Souffle, tome 3 par Skarn-sha
C'est le moment de vérité. Le mariage entre Célimus et Valentyna est imminent.
Finch est en possession de ses nouveaux pouvoirs et fonce ventre à terre vers sa Némésis.
Cailech fait tout pour protéger son royaume mais il est toujours sous l'emprise de Rashlyn.
Wyl apprend la finalité de son Don et tente de monter un plan pour en tirer parti afin d'accomplir la prophétie.
Cependant pour compliquer un peu la chose, il apprend également que ce don comporte une clause : pour pouvoir échanger de corps avec son assassin, il ne doit pas désirer se faire tuer. (Fini ma belle théorie m'imaginant un Wyl frappant à la porte de Célimus pour un duel avec pour règles "Je te tue, t'es mort !! Tu me tue, t'es mort aussi !! Mouhahahaha")
J'ai beaucoup aimé les personnage fouillés et très attachants, surtout Aremys. De simple mercenaire, il devient pour Wyl un ami des plus fidèles.
Les deux seuls que je n'ai pas apprécié sont Célimus, grand méchant en titre, si méchant qu'il torture ses propres pages et ne pense même pas aux pauvres pâtissiers devant se lever aux aurores pour lui préparer ses gâteaux favoris. Le scélérat !!!
J'ai aussi beaucoup moins accroché au personnage de Finch, contrairement au second tome. Il est trop gentil, serviable, prompt au sacrifice sans que l'on sache véritablement pourquoi.
Une petite incohérence mérite d'être noté même si elle ne dénature pas l'œuvre dans sa globalité.
A un moment, (et dans des circonstances que je tairais pour ne pas révéler l'intrigue), Elspyth est faite prisonnière par des marchands d'esclaves. Jusque là, c'est presque monnaie courante en fantasy.
Le problème, c'est que ce marchand organise des combats à mort entre les filles capturées, des beautés évidement, et celle qui survit à trois combats gagne le droit d'être vendue comme esclave.
C'est tragique, révoltant, barbare .... et surtout complètement stupide.
En omettant les recettes des paris, ce marchand vend donc une fille sur quatre et celle qu'il vend finit avec de multiples blessures donc vendue moins cher (quelque que soit l'usage de l'esclave en question).
Ce détail mis à part, j'ai trouvé la plume de Fiona McIntoch fluide et fleurie. Elle enchaîne avec aisance les descriptions romanesques, les scènes de batailles épiques et les amourettes très touchantes, bien que souvent tragiques.
Au final, je dois avouer que j'ai été agréablement surpris par cette série, à qui le premier tome ne rend pas hommage. J'avais d'ailleurs été tenté de ne pas la poursuivre suite à sa lecture.
Je lirai certainement d'autres livres de cet auteur, certainement La trilogie Valisar.