Marceline, cette petite femme, haute comme trois pommes surmontée de sa chevelure rousse au sourire large et aux yeux malicieux. C'est elle que l'on voit sur la couverture, c'est ce visage que l'on a en tête tout au long de la lecture.
Après Et tu n'es pas revenu, chronique des jours non vécus, elle qui est revenue des camps, alors que son père y est resté, ici elle nous conte comment aimer après cette difficile épreuve dont le corps est visé : la déportation, les camps. Comment on aime dans l'après-guerre? Comment on s'aime après la guerre? Marceline va tenter d'y répondre en ouvrant sa valise d'amour où sont renfermés ces échanges épistolaires avec ses amants et ami(es) qui rythme le récit.