C’est toujours la même émotion, et le même émerveillement, des années après la première lecture , que de parcourir les petits chemins de Provence, et de revivre cette étrange histoire d’un domaine où la magie à toute sa place.
L’âne vedette, celui que les garnements appellent Culotte fait le lien entre le village et le jardin merveilleux, et que le curé Chichambre recommande de choyer. Lorsque Constantin brave les interdits et monte jusqu’à la maison de Cyprien, il découvre un univers aussi idyllique que mystérieux, où les animaux vient en totale harmonie avec le vieil homme, tous, sauf un…
L’histoire est fort bien menée, et l’intrigue se révèle peu à peu, portée par les témoignages des différents personnages. Chacun a compris à sa façon ce qu’il a observé, et le lecteur en fera la synthèse.
Tout n’est pas rationnel, et heureusement. Le pouvoir de Cyrpien sur la nature ne mérite pas d’explication logique; il faut le prendre comme il vient, et confier l’émotion à l’enfant en chacun de nous.