Si le premier tome s’interrogeait sur la notion de culpabilité, en prenant comme prétexte les débuts de la psychiatrie moderne avec, au final, un résultat brillant, mais un peu convenu, le second tome s’aventure vers des pentes plus escarpées, en posant la question de l'instant maternel : est-il inné ou acquis - construction sociale ou pas ?
Cette question, Caleb Carr l'analyse assez finement tout le long d'un roman ni vraiment policier (la coupable est connue dès le prologue) ni vraiment d'aventure (beaucoup trop cérébral) où l'on retrouve avec un grand plaisir les personnages du premier volet : le mystérieux et charismatique Dr Kreizler, John Moore plus comic relief que jamais, les frères Isacsoon, Cyrus... et Sara Howard dont l'auteur semble suggérer à plusieurs reprises un possible troisième tome centré sur elle (ça serait chic)