L'Anti-magicien, c'est l'histoire d'un jeune garçon destiné à devenir un mage puissant de sa tribu. Il en sera empêché et deviendra un hors-la-loi qui erre à travers le monde connu dans l'espoir de guérir de la malédiction qui l'accable. En attendant, c'est un couard, roublard et bonimenteur.
Au début de cette saga, j'ai pu espérer qu'il évoluerait au fil de ses intéressantes rencontres, découvrant de nouvelles façons de se servir de pouvoirs nouveaux et habilités inédites. Las ! Durant 5 tomes, il reste un médiocre qui par une chance inouïe dont l'affuble l'auteur parvient à terrasser ses nombreux ennemis. Dans ce dernier opus, il utilise avec parcimonie les quelques talents dont il dispose mais continue de s'appuyer sur des palabres dans lesquelles se noient ses adverdsaires qui se révèlent, tous autant qu'ils sont, d'une stupidité sans bornes.
Ce n'est pas tant que l'histoire soit mauvaise, quoique sous-exploitée au regard des possibilités offertes par le background, ni que le style de l'auteur soit désagréable, mais la façon dont il amène les situations est souvent risible. Que d'imbroglios résolus par un Deus Ex Machina bien pratique ! Je n'aurai donc, malgré quelques espoirs nourris en particulier dans le tome 4, jamais réussi à m'attacher à ce médiocre frondeur de sort dont la langhue bien pendue n'a pas suffit à m'attirer la sympathie.