L'Art d'écouter les battements de coeur par Kalimera
On est jamais à l'abri d'une déception je le sais, je le sais bien en tant que lectrice shootée à l'odeur de la page neuve,en tant que lectrice entassant dans sa mémoire et son petit coeur tout tendre pleins de belles histoires qui la font voyager sur les ailes des pages de textes, textes toujours abordés comme des friandises rares et précieuses.
Je dois avouer que le titre si beau de ce roman aura été la seule chose qui m'aura laissé un peu de ce plaisir que je reconnais et recherche chaque fois que j'ouvre un nouveau livre.
Je dois avouer que dés les premières pages je me suis demandé si l'auteur ne se moquait pas de moi.
j'ai eu l'impression que deux personnes écrivaient chacune un paragraphe, l'une s'adressant à un très jeune adulte (ou un(e) afficionado de la collection Harlequin) au début de sa vie de lecteur qui ne regardera pas de trop prés un style télégraphique et simpliste, du moment que ça raconte un truc pas trop mal et un autre écrivain qui sait raconter des histoires birmane tout en ayant omis de seulement consulter un guide touristique.
Non, j'ai le regret de dire que malgré tout mes efforts je n'ai pas adhéré à l'histoire, j'ai eu beau toquer à la porte, le roman ne s'est pas ouvert à moi.
Je n'y ai reconnu aucune quête, aucun roman d'amour.
Je n'ai pas été happée par l'histoire et la vie de ce jeune birman qui au soir de sa vie disparaît aux yeux de sa famille.
L'enquête de sa fille pour le retrouver ne m'a pas non plus passionnée.
Seul le titre, le temps d'un battement de coeur m'aura un peu parlé et fait m'imaginer tout un monde de magie.