Dernier opus de la trilogie, on se retrouve enfin sur le fameux pont de Glace Noire mentionnée dans les deux autres tomes et une fois encore, l'aventure est au rendez-vous. Exclue du Club de l'Ours polaire, de même que son père Félix, Stella doit cela en partie du fait d'être une princesse des glaces , la version enfant des reines des neiges, en somme. Le fait d'avoir voler le dirigeable d'un autre Club n'est pas étranger à l'affaire également. Néanmoins, l'urgence de traverser le pont se fait sentir avec l'état de Shay et sa louve Koa, frappés par un mal inconnu lié à une blessure magique, dont les effets sont inconnus également, mais qui ne laissent rien présager de bon. Leur seul remède envisageable de trouve dans le livre du Gel spolié par un mystérieux Collectionneur, qui se trouve quand à lui quelque part au-delà du pont. Du moins, à ce qu'on dit...


J'ai apprécié cette série, très créative, très facile à suivre puisque chronologiquement linéaire et au vocabulaire accessible. Une bonne série pour les amateurs d'aventures magiques. Le dernier tome doit en principe clôturer la série, mais arrivé à la fin, franchement, on sent un désir de suite. Il y a plusieurs éléments qui vont rester en suspend. On figure que ce sont là les éléments que Stella, ses amis et son père vont entreprendre à l'avenir.


En outre, j'ai aimé l'inclinaison environnementale qui apparait dans ce tome-ci. Un bel élément pour les générations actuelles et à venir pour qui l'enjeu de sauvegarde de la planète et des écosystèmes vont être pleinement partie prenante de leur société. Un élément qui porte à réfléxion, qui plus est, on peut même en faire un débat. Je ne vous en dit pas plus, ce serait divulgâcher une part importante du final, mais gardez ça en tête, professeurs!


Ensuite, j'aime les liens apportés par l'autrice sur les ethnies, sur leur façon de se percevoir et de se comporter. Stella tiens la vedette bien sur, étant d'origine un être magique liée au froid, perçue avec crainte et condamné de ce fait. Ce fut le cas avec Jezzabelle, la socrière du tome 2, condamnée sans même avoir eu sa version des faits, juste parce que c'est une sorcière. Dans le tome 3, on rencontre d'autres groupes ethniques et raciaux, eux aussi souvent au prises avec des stéréotypes et des jugements hâtifs, pour mieux en sortir une fois rencontrés.


Bref, un tome fidèle aux deux autres, qui se termine bien et qui apporte une belle ouverture avec un sujet actuel. Ça reste très enfantin dans son genre, avec une violence très minimale, un inconfort lui aussi assez moindre ( bon sang, cette tente avec des bains et des chocolats chaud!) et des "méchants" pas si méchants, c'est surtout une aventure remplie de péripéties et d'univers magiques.


Pour un lectorat de 10-12 ans, mais je pense que même de très bons lecteurs de 9 ans s'en sortiront assez bien.

Créée

le 29 oct. 2021

Critique lue 15 fois

Shaynning

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