Petit bijou...
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« L’écrivain national », c’est ainsi que le maire et les habitants de Donzière, nomment l’auteur dont la présence les honore.
Serge en quête de calme a accepté l’invitation de la municipalité, des libraires et des bibliothécaires à séjourner pendant un mois dans leur ville, à charge pour lui d’animer des conférences et autres ateliers d’écriture.
Mais dès son arrivée, un fait d’hiver fait la une du journal local : la disparition d’un richissime octogénaire surnommé le Commodore. Rapidement deux jeunes marginaux sont soupçonnés. Le jeune homme est mis en examen. Sa compagne Doria laissée en liberté va rapidement fasciner l’écrivain. Il mettra tout en œuvre pour faire sa connaissance malgré la désapprobation des bonnes âmes locales.
« Au-delà de ses traits, cette fille m’attirait parce qu’elle était dans une situation impossible et qu’elle se hissait au rang supérieur de ces humains qui bataillent avec le tragique. »
Une bonne partie du livre est consacré aux relations d’un écrivain avec son public. Dans cette ville où tout le monde épie tout sur tout le monde, Serge Joncour distille une atmosphère lourde de non-dits et de suspicion.
Pour moi, « l’écrivain national » est le meilleur livre de l’auteur.
Créée
le 13 avr. 2015
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