Bienvenue chez les Kratts.
Un voyage en Estonie, en plein mois de Novembre, quelle drôle d’idée, il doit y faire un froid de canard, non plutôt un froid de Kratt !
Un kratt ! kesako ? Un objet volant et voleur. Un kratt est dressé par son maître pour chaparder tout et n’importe quoi, car dans ce village c’est à celui qui sera le plus fourbe, le plus moche, le plus méchant.
Les seigneurs sont dupés par leurs serfs, des démons maraudent, des vaches bleues paissent sur les rivages, les morts reviennent, le diable tient ses comptes, une sorcière prépare ses filtres dans la forêt.
Et l’amour dans tout ça ? Connaît-on le sentiment amoureux dans cette étrange contrée ? Eh bien oui rassurez-vous.
Il y a un bonhomme de neige qui connaît des poèmes.
Il y a un amoureux transis qui les apprend et va les réciter à la belle châtelaine.
Il y a même une… louve-garoue qui l’écoute et qui rêve que ces mots d’amour lui sont adressés.
Bienvenue au pays de l’étrange.
Dans son précédent roman, Andrus Kivirähk avait réussi à me faire aimer les serpents, à me faire croire que les ours se coiffaient de couronnes de fleurs pour courtiser les demoiselles.
Cette fois ci, je l’ai suivi avec délectation dans ces aventures tout au long d’un mois de novembre froid et pluvieux chez les Kratts où la méchanceté, le vol, la cupidité, la roublardise sont vertus.
Monsieur Andrus Kivirähk, votre talent de conteur m’émerveille et me fait retrouver mon âme d’enfant. J’attends avec impatience votre prochaine pépite.
Monsieur Andrus Kivirähk JE VOUS AIME.