Andrus Kivirahk me transporte.
Depuis L’homme qui savait la langue des serpents (que je recommande chaudement) c’est toujours un plaisir de retrouver des personnages et des lieux forts et/ou hauts en couleurs (ah ces Kratts…). Cette fois il s'agit plus de découvrir des personnages aux mœurs bien étranges et aux répliques parfois si cinglantes ou cinglées !
Cet ouvrage plus burlesque et léger, même si la cruauté y tient sa place, m’a fait rire à de nombreuses reprises chose assez difficile en lecture.
L’auteur parvient à bien planter son décor et s’y tient à chaque début de chapitres car l’environnement est très important. Le froid comme la forêt ou encore la boue ont eux aussi des rôles à jouer. Souvent pour tourmenter nos villageois. Dans ces conditions il n’est pas difficile d’être immergé dans ce petit village et ce pays/cet âge inconnu. Nous avons donc un subtil équilibre très bien maîtrisé entre personnes-environnement. L’histoire va rapidement crescendo dans la farce et les mauvais tours pour ne plus s’arrêter !
C’est un conte très plaisant qui n’oublie pas la traditionnelle touche de morale vers la fin, joli pied de nez mais je ne peux en dire plus. Une histoire également à plusieurs lectures, pas si simpliste que ça, qui démontre sa qualité.
A mes yeux il mérite un 7 car malgré tout ce n’est pas un livre mémorable chose qu’exprime chez moi un 8. Néanmoins j’ai passé un bon moment, ce livre confirme mon envie de lire d’autres publications de Kivirahk et j’en garderai un bon souvenir.