Pour conclure sa trilogie, James Herbert a choisi une belle apocalypse ! Ainsi, toutes les capitales du monde dont Londres ont été frappées par l’arme atomique. Une poignée de survivants va alors essayer de survivre aux retombées des radiations, aux autres êtres humains belliqueux, mais surtout aux rats plus assoiffés de sang que jamais ! Cette troisième fournée distille un suspense hale-tant sous une atmosphère oppressante qui commence dans le métro (magnifique séquence bien angoissante), pour passer ensuite dans les rues dévastées, les magasins pillées et autres abris antinucléaires britanniques où le danger n’est jamais bien loin ! Herbert réussit même la gageure d’écrire des chapitres entiers sur des personnes auxquelles on pourrait s’identifier facilement pour les faire périr ensuite dans d’atroces souffrances, quel machiavélisme ! Et même si on y verra moins nos horribles rongeurs que dans les précédents volets, celui-ci est pour moi le meilleur et il préfigurait déjà ce qu’allait donner le tout aussi formidable « The Walking dead » de Robert Kirkman aux thèmes similaires !