Il va sans dire que j’avais dévoré la trilogie « Le mystérieux cercle Benedict ». Je m’étais même étonnée à l’époque que cette série ne fasse pas plus de bruit que ça, tellement le scénario est génial et les personnages attachants. Alors quand mon Cow-Boy a sorti de son chapeau ce livre sur Nicholas Benedict, livre dont je ne connaissais pas l’existence et qui vient dignement compléter la trilogie, vous imaginez ma joie !
Dès les premières pages, j’ai retrouvé le style de Trenton Lee Stewart, ce style relevé et plein d’humour. Le caractère atypique de son jeune héros (surdoué et narcoleptique) nous donne envie à la fois de le chouchouter et de le sermonner. Car il n’est pas tendre Nicholas. Il se sait supérieur et il veut jouer avec ça.
Le nouvel orphelinat où il est installé va lui donner du fil à retordre. Dès le premier soir il est enfermé dans sa chambre, à l’écart des autres garçons, car il est trop souvent sujet à de terribles cauchemars. Se faire des amis dans ces conditions relève de l’impossible, d’autant qu’il froisse les Scorpions (le trio de terreurs de l’orphelinat) à peine ses valises posées. Il est donc seul. Et il fait des miracles.
C’est vraiment très enthousiasmant de lire chapitre après chapitre, de le voir réfléchir et progresser. Car il y a un trésor également… Un mystérieux héritage disparu qui résoudrait tout ! Il y a une espèce de morale à cette histoire, morale qui sera très présente aussi dans la trilogie du « Mystérieux cercle Benedict ». Le hasard n’existe pas, et il ne tient qu’à nous de prendre notre destin en main, avec ce que l’on vaut, et ce que l’on sait faire. Et j’aime, j’aime beaucoup, cette façon de voir les choses.