Pour ceux qui connaissent le blog, vous ne serez pas étonné que je puisse chroniquer ce livre, qui est avant tout un témoignage sur cette période qui est certainement la plus sombre de notre histoire.
Il va de soit que dés le début, nous savons que ce jeune garçon s’en sortira, sachant que Léon Leyson est le propre auteur de cette histoire. Véritable hommage à Oskar Schindler, cet industriel allemand qui sauva plus d’un millier de Juifs des camps de concentration.
Bien que Léon Leyson ait écrit ce livre à la fin de sa vie, nous avons la sensation que ce témoignage soit écrit par l’enfant qu’il était a ce moment-là.
À l’instar du Journal d’Anne Franck, nous traversons avec Léon cette période noire avec ce regard d’enfant.
Au fil des pages, on découvre comment Oskar Schindler a réussi à sauver sa famille et bien d’autres personnes. Le courage du père de Léon qui met tout en œuvre pour protéger les siens, l’intelligence allier à une aide bienfaitrice de Monsieur Schindler.
Léon à 10 ans et il découvre l’antisémitisme qu’il ne comprend pas d’ailleurs étant physiquement plus proche de ce que les nazis nommaient avec fierté les Aryens que cette caricature du Juif au nez crochu.
Il survivra au ghetto de Varsovie, au travail forcé, mais restera marqué à jamais par l’ignominie dont sont capable certain être humain. Ce n’est que très tard qu’il racontera sa propre histoire. Comment lui et le sien, malheureusement pas tous ont survécu à l’horreur, grâce à la bonté d’un seul homme.
J’ai aimé ce livre, qui m’a bien entendu touché, plus d’une fois les larmes ont coulé sur mes joues, mais également de la rage, de l’incompréhension sur le comment nous avons pu en arriver là.
Et le doute m’envahit comme à chaque lecture sur la thématique de la shoah, si nous avons été capable d’en arriver là, comment croire que cela ne se répétera pas.
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