Depuis 1992, j’achète religieusement mon Amélie Nothomb pour le dévorer avec délice. Je me rappelle, ces premières années avec Hygiène de l’assassin, Le Sabotage amoureux, Les Combustibles, Les Catilinaires, Péplum… L’apothéose avec Stupeur et Tremblement suivit l’année suivante par Métaphysique des tubes.
Les années ont passé, et mon enthousiasme aussi, qu’à cela ne tienne ! Je continue à lire mon Nothomb annuel.
Bien que le nombre de pages réduise comme peau de chagrin, je reste fidèle à l’un de mes premiers amours littéraires.
Cette année, Amélie Nothomb, nous propose un court roman qui s’approche dangereusement de la nouvelle, mais reste un Nothomb dans son verbe, sa qualité livresque et cette plume inimitable.
Si l’on cherche un point commun à l’ensemble de ses romans et qui sont, bien entendu, également présent dans ce dernier, l’on retrouve cette attirance pour la mort, le champagne, ces prénoms originaux qu’elle donne a ses personnages et cette relation étrange que l’auteur a envers la nourriture.
Dans cette cuvée 2015, Henri Comte de Neville, retrouve sa fille sérieuse qui a fait une fugue dans la forêt, une étrange voyante du nom de Rosalba lui annonce de but en blanc qu’il doit écouter les ressenties de sa fille et également qu’il devra assassiner un invité lors de sa garden-party annuelle.
Le Crime du Comte Neville, n’est peut-être pas mon roman préféré de l’auteur, mais restera un très bon moment de lecture. En espérant que l’année prochaine, je retrouverai enfin Amélie Nothomb de 1992.
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