J’écris rarement des critiques mais ce livre m’a donné l’envie de le faire.
« L’homme qui n’aimait plus les chats » est un joli conte, d’une centaine de pages, qui nous fait nous questionner sur le langage, le vivre-ensemble, le libre arbitre, …
L’histoire intrigue tout de suite, de part son apparente loufoquerie.
Si vous êtes comme moi, vous regretterez de rester un peu sur votre faim. Les questions restent entièrement en suspend : Qui ? Pourquoi ? Comment ? Si on comprend bien que l’autrice souhaite faire de son texte une fable universelle, la superficialité assumée de l’histoire nuit peut être à la force du propos, pour des lecteurs, tels que moi, moins habitués à cette forme de récit.
Mon véritable reproche, purement subjectif et personnel, concerne le style et le langage du narrateur. Le vocabulaire et les tournures de phrase du narrateur, qui se veut être « paysan » et bourru m’est vite apparu insupportable. Moins présent dans la deuxième partie du livre, on le sent forcé, peu naturel et j’ai été très très peu sensible à ce qui se rapproche d’un exercice de style. D’autant plus que l’on ne comprend pas réellement pourquoi ces gens, qui ne sont pas des natifs de l’île, parlent de cette façon comme s’ils étaient nés la bas.
Toutefois, malgré ce petit reproche très subjectif, je conseille ce livre qui se lit très rapidement.