L'insigne du chevalier, le premier tome de la Trilogie des Lames du Roi, est un roman canadien paru en 1998, traduit par Cédric Perdereau aux éditions Le Livre de Poche.
Ce livre n'est pas très compliqué à critiquer. Tel un Dumas moderne, comme dit le titre ou bien l'édition même ventant le roman, on retrouve tout la verve de l'auteur français dans ce roman à base de trahison, de complot.
L'une des forces du romans, c'est qu'il n'y a pas de méchant. Les méchants sont soit des membres de l'état qui ont une vision différentes mais compréhensible du pouvoir, soit des royaumes lointains et étrangers. Pas de grands méchants, de force du mal, ou bien d'être démoniaque, ce qui après les lectures que j'ai eu, m'a fait du bien. C'est pour cela que je trouve que le roman est proche d'un Dumas, on suit les tribulations de notre héros, et comment il déjoue les machinations.
Le gros défauts du roman, je dirais, c'est son héros qui est trop parfait. Meilleur lame du royaume, fin limier, moral et fidèle jusqu'à la fin, ne faisant des actions immorales ou bien des trahisons que quand il faut.Très peu de défauts viennent faire ombre au tableau, et même dans son grand âge, il reste l'un des meilleurs soldats du royaume. On a parfois l'impression qu'il est trop parfait; mais au moins, cela fait que ses rares erreurs sont marquantes. Très marquantes, aussi bien dans la diégèse que hors du quatrième mur.
Le roman est bien écrit, bien traduit, c'est fluide, même si les ellipses temporelles ne sont à mon goût pas assez marquée, plusieurs fois, je ne me suis pas rendu compte qu'autant de temps était passé, hors cela est nécessaire dans le scénario.
Il manque aussi un peu de pep's à l'ouvrage, qui est somme toute assez classique. Mais c'est une bonne lecture, sympathique, avec des concepts assez originaux par moment dans l'usage de sa magie, magie qui est très discrète, d'ailleurs.
Je le recommande.