Livre à remonter la vie...
Après « D’où vient Agnela Küber » et « Les mots de nos rêves », Bruno Descamps nous embarque dans une nouvelle quête d’un fantôme d’amour. Peut-on rembobiner le film d’une vie afin de modifier une séquence et changer la fin ? Telle est la pâle transcription du pitch de ce fascinant roman. Il faut dire que l’auteur possède un vrai style littéraire qui fait d’une histoire somme toute très simple, une véritable épopée sentimentale et nostalgique. Une espèce de voyage psycholeptique, où l’injection d’un passé heureux chez ses héros masculins vient apaiser leur présent. Les cheminements de pensée autour de l’amour, les actes manqués, les faux fuyant, le temps qui passe, sont autant d’éléments de l’ossature du récit, d’une histoire doucereuse joliment et finement écrite. Bruno Descamps tient avec « L’envers des jours » son livre le plus abouti.