J'avais tellement accroché avec les deux précédents romans d'Olen Steinhauer, The Tourist puis The Nearest Exit, que j'attendais sur le qui-vive la parution de la suite des aventures de Milo Weaver dans An American Spy.
Si on retrouve les protagonistes et l'ambiance complotiste de l'auteur, le roman manque dans son ensemble d'un peu de souffle, d'un peu d'action. On a l'impression de lire un très bon John Le Carré, c'est à dire du vrai jeu d'espion, avec des barbouseries, des agents doubles, des feux de pailles destinés à détourner l'attention.
Au final, c'est une partie d'échecs complexe mais qui ne passionne pas autant que les premiers romans qui étaient plus musclés.