D'abord un livre...
Parce que vu que manifestement, peu de monde le sait, bah il vaut mieux le préciser. Et c'est un excellent bouquin. Si on excepte le fait qu'on n'a aucune explication sur le comment du pourquoi...
le 29 déc. 2018
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Pour commencer, merci aux éditions Fleuve et à Babelio pour ce cadeau Masse Critique.
Retour dans l'univers de l'agent des ombres de M. Robert, avec un premier roman d'un "fan" devenu co-auteur du jdr avec M. Robert, et finalement auteur de roman.
Premier tome d'une future trilogie basée sur un personnage ô combien envoûtant et intéressant de Michel, Estrée d'Eodh, "héritière du chaos", comme l'indique fort justement le titre.
De la série d'origine, je n'ai pas encore lu "Ruisseaux de sang". Mais j'ai lu tous les 8 précédents. Avec bonheur pour la plupart.
Il paraissait donc logique que je coche celui-ci.
Les défauts, tout d'abord : tout le début du roman est laborieux (120 à 140 pages environ), et souffre d'un gros manque de corrections "sévères"... Il y a des répétitions, des tics d'écriture.
La formule "Tel était...", "Telle est..." revient plusieurs fois, il y a pas mal de répétitions dans certaines descriptions, le combat page 76 est assez mal tourné, avec des "au même moment","au moment même", "dans le même mouvement", en l'espace de 3 ou 4 phrases. Pénible et lourd...
Les descriptions de personnages sont un peu répétitives, tous les "gentils" sont trop beaux, tous les méchants sont trop moches, bon, ça c'est plutôt amusant au final... (Mais un défaut sur du long terme, il ne faudrait pas que ça devienne une habitude, même si on sait que Cellendhyl n'apprécie que les canons).
Tous les personnages aiment le bon vin. Cela, ça m'a gavée, j'avoue. Je n'ai pas remarqué ça dans les bouquins de Michel, seul Cellendhyl me semble-t-il, nous gratifie de ses remarques oenologiques et de ses menus préférés. Là franchement c'était trop...
On sent dans cette centaine de premières pages un désir de s'inscrire dans le style et la façon d'écrire de M. Robert, ce qui n'est pas forcément une bonne chose... La recherche de style est assez évidente, avec un vocabulaire très recherché mais pas mal de défauts à côté, hésitante... Et c'est un peu normal, mais ça aurait du être mieux corrigé...
Mais ensuite les choses changent. le style se fluidifie. L'auteur se permet d'adopter un ton plus vif et incisif, plus personnel. Les descriptions raccourcissent, ce qui n'est pas un mal, même si on nous répète un peu trop qu'Estrée est belle et en joue, on le sait. Son aventure avec Rodan est ici accessoire, voire inutile, mais je pense qu'elle prendra une certaine importance dans les tomes suivants...
Les combats gagnent en vigueur, exit les répétitions, ils deviennent très visuels, avec des phrases courtes, percutantes, ça virevolte dans tous les sens, avec panache, j'ai fini par les adorer, voire les attendre avec impatience, et ça, chapeau !
Le jeune auteur a plus d'aisance dans la dernière moitié du roman, ça coule tout seul, et ça se lit donc tout seul aussi, et cela devient un excellent divertissement ! Bref, ce qui commençait laborieusement finit très bien (malgré le "deus ex machina", lol), et c'est sur une excellente impression que j'ai refermé ce livre. Bravo ! C'est pour quand la suite ? Hop au boulot ! ;)
Créée
le 31 mars 2019
Critique lue 340 fois
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