Un roman magnétique, hanté la disparition des fauves et de la vie sauvage.

Paru en 2015, traduit de l’anglais (Afrique du Sud) par Elisabeth Gilles pour les éditions Zoé en septembre 2016, le quatrième roman d’Henrietta Rose-Innes est placé sous le signe de l’attirance puissante et angoissée de l’homme pour une vie sauvage en voie d’extinction, vie sauvage dont il est désormais totalement séparé mais auquel son destin semble pourtant être irrémédiablement lié. Cette partition se matérialise dans le roman par une clôture entourant la montagne de la Table dans la ville du Cap, érigée par le gouvernement et des investisseurs pour exploiter le territoire comme réserve de chasse privée pour les classes aisées, tandis que le zoo à proximité est désormais dédié à la conservation des espèces.


La suite sur mon blog ici :
https://charybde2.wordpress.com/2017/02/05/note-de-lecture-lhomme-au-lion-henrietta-rose-innes/

MarianneL
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le 5 févr. 2017

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