Robert Doolan, jeune citoyen britannique, séjourne à Weimar en 1825 pour apprendre la langue allemande. Il se lie d’amitié avec son professeur, Eckermann, déjà plongé dans l’œuvre de sa vie, l’enregistrement fidèle de ses Conversations avec Goethe, et se met à son tour à lui enseigner l’anglais. Johann Wolfgang Goethe (1749 – 1832) est déjà un vieil homme en cette année 1825, un peu édenté et souvent essoufflé, mais d’une force titanesque sous son apparente douceur.
«Oui, il se peut bien que le génie soit d’abord une extrême capacité d’attention, me dis-je ce jour-là en observant Goethe – d’attention à ce monde que la plupart des gens traitent comme s’il allait de soi. De cette capacité de prêter attention au réel, et donc de s’en étonner, naît la faculté de créer des relations, de mettre en rapport réciproque les choses les plus éloignées qui échappent à l’attention ordinaire, sans que ces rapports semblent arbitraires.»
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