Croyez-le ou non, Paul Borrelli était mon maître d'école, quand j'étais en maternelle. C'est une personne qui m'a beaucoup marquée par son originalité et son atypie. C'est assez étrange de se plonger dans son univers 20 ans après. Ce bouquin était passionnant à lire, l'histoire est rudement bien menée et ficelée. Le phrasé est somptueux. On y retrouve un peu de P.K.Dick, et un arrière-goût de Bukowski, je trouve, et ce n'est pas pour me déplaire. Pourtant, je trouve que le côté SF du roman a un poil mal vieilli. C'est aussi un peu long vers la fin et cette insistance sur l'homosexualité du tueur est lourde. Le rapport de fin m'a fait hurler à ce propos et c'est, pour moi, la grosse fausse note de l'histoire.