J'ai terminé, enfin, la cuisinière d'Himmler.. mais je dois dire que l'on m'avait présenté ce livre comme se rapprochant de "Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire" certes il y a pas mal d'humour mais je n'ai pas eu ce sentiment d'humour déjanté de Jonas Johansson sur son personnage d’Allan Karlsson . Peut être que tout simplement, les situations vécues par Rose sont plus vraisemblable.
Même si je l’ai trouvé divertissant, ce livre ne me laissera pas un souvenir impérissable, peut être pourrais je essayer les recettes de cuisine.. au moins, j’y gagnerais peut être en savoir culinaire.
On décrit Rose comme belle, mais la beauté est dans l’oeil de celui qui regarde, cela ne m’a pas véritablement apparue comme une évidence et je la voie plutôt comme une femme aux cuisines, cultivée mais hargneuse et haineuse surtout bien que capable d’amour et de tout faire pour ceux qu’elle aime.
Rose est le personnage principal, il n’en ressort que son idée fixe de vengeance, son talent culinaire et sa culture. De toutes ses rencontres, elle en extrait une recette, un pan littéraire. Que doit on conclure? Que du mal peut naitre quelque chose de positif?
C’est un livre que j’ai personnellement trouvé bien écrit et divertissant en dehors des invraisemblances rocambolesques des aventures de Rose. A travers elle, c’est aussi la résilience de toute une nation, le passage en revu des horreurs du 20 ème siècle, elle a oublié Franco mais on lui pardonnera son agenda est déjà bien rempli.
On retiendra aussi la description des lieux visités, les senteurs et les saveurs de la cuisine méridionale.