Une épopée moderne!
Ça y est, je viens de le terminer ! Quel roman ! Autant dire tout de suite que je n’en ai pas toujours trouvé la lecture facile mais je me suis accrochée et finalement en ai été bien récompensée. La...
Par
le 2 mars 2016
6 j'aime
La Femme qui avait perdu son âme est un labyrinthe de mots à travers lequel on tente de poursuivre le destin brisé d’une fille de diplomate. Elle est Renee, Dotty, Dorothy. On la retrouve assassinée à Haïti, mais elle a traversé de nombreux océans avant d’en arriver là. Elle envoûte tous ceux qu’elle croise. Elle est mystérieuse, charmante, un brin détestable. Eville Burnette, militaire, et Tom Harrington, avocat, ont marché à ses côtés. Ce dernier tente de recoller les morceaux des derniers jours de sa vie. Mais se retrouve vite embourbé dans des histoires de CIA, de FBI et autres agences gouvernementales soumises au secret.
Je n’ai pas regretté une seconde d’avoir mis un mois à atteindre le dernier chapitre. La Femme qui avait perdu son âme traverse plusieurs décennies marquées par la violence inouïe des hommes. Le personnage principal, cette femme assassinée, déclare à Tom Harrington avoir perdu son âme, mais elle n’est que le reflet sans fard du monde dans lequel elle évolue. Un monde où les hommes s’affrontent pour des raisons égoïstes, contrôlé en sous-main par une poignée d’individus. La spécificité de La Femme qui avait perdu son âme, c’est bien sa complexité : à la fois thriller, histoire d’amour, saga familiale et roman d’espionnage, ses différents degrés de lecture permettent au lecteur d’emprunter le chemin qu’il souhaite. En l’ouvrant, vous ne lirez sans doute pas la même histoire que moi...
La critique complète (et d'autres) sur Aux bons mots !
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à sa liste Lus en 2018
Créée
le 15 janv. 2018
Critique lue 246 fois
1 j'aime
D'autres avis sur La Femme qui avait perdu son âme
Ça y est, je viens de le terminer ! Quel roman ! Autant dire tout de suite que je n’en ai pas toujours trouvé la lecture facile mais je me suis accrochée et finalement en ai été bien récompensée. La...
Par
le 2 mars 2016
6 j'aime
La Femme qui avait perdu son âme est un labyrinthe de mots à travers lequel on tente de poursuivre le destin brisé d’une fille de diplomate. Elle est Renee, Dotty, Dorothy. On la retrouve assassinée...
le 15 janv. 2018
1 j'aime
Sur mon blog : http://charybde2.wordpress.com/2015/12/21/note-de-lecture-la-femme-qui-avait-perdu-son-ame-bob-shacochis/
Par
le 21 déc. 2015
1 j'aime
Du même critique
ZsaZsa corrige des articles et écrit des livres. Lassée par sa vie parisienne, fatiguée et sans inspiration, elle part au milieu des Vosges, dans un gîte : petite cabane d’une seule pièce qui tremble...
le 15 janv. 2018
2 j'aime
Le rythme hypnotisant de La Ballade de l’impossible s’est ancré dans ma mémoire. Kizuki, lycéen, se suicide, laissant derrière-lui sa petite amie Naoko. Un an après le drame, son meilleur ami...
le 22 févr. 2018
2 j'aime
Il est toujours intéressant de confronter une œuvre à son contexte, qu’il soit historique ou personnel. Dans le cas de Sukkwan Island, cette confrontation est nécessaire : David Vann est âgé de...
le 13 mars 2018
1 j'aime