La Fille cachée par Adelyn
Un roman truffé d'incohérences scénaristiques, de clichés, de scènes guimauves qui laissent de marbre, voire agacent.
Des personnages creux, malgré de pathétiques tentatives pour les rendre touchants.
Pourtant, l'idée de base, l'intrigue fil rouge, les grandes lignes du scénario et sa chute étaient intéressantes.
Malheureusement, la médiocrité de l'écriture (vocabulaire mal choisi, dialogues indigestes que ma fille de 5 ans aurait pu écrire - même si je n'ai pas de fille de 5 ans) et les incohérences rendent l'immersion impossible.
Décidément, quand je pioche au hasard en ce moment, je ne tombe que sur de la confiture, même pas digne de l'appellation de roman de gare.
Si vous souhaitez frissonner devant un bon roman policier, ne lisez pas ce livre.
Si vous souhaitez vous émouvoir devant un bon roman romantique, ne lisez pas ce livre.
Si vous souhaitez vous torturer les méninges avec un bon roman qui vous la fait à l'envers, ne lisez pas ce livre.
Si vous ne souhaitez pas perdre de précieuses heures de votre temps de loisir littéraire, ne lisez pas ce livre.
Bref, ne lisez pas ce livre.
ATTENTION, A PARTIR D'ICI, JE SPOILE TOUTE L'HISTOIRE, CETTE CRITIQUE S'ADRESSE MAINTENANT A CEUX QUI ONT LU LE LIVRE, OU CEUX QUI NE LE LIRONT JAMAIS.
ATTENTION, A PARTIR D'ICI, JE SPOILE TOUTE L'HISTOIRE, CETTE CRITIQUE S'ADRESSE MAINTENANT A CEUX QUI ONT LU LE LIVRE, OU CEUX QUI NE LE LIRONT JAMAIS.
Si vous lisez jusqu'ici, c'est que malgré mes avertissements, vous l'avez lu... désolée pour nous.
Puisque nous y sommes, listons ensemble, histoire d'amortir les heures de lecture en riant un peu, les scènes les plus burlesques malgré elles de ce chiffon :
- Pendant que leur voiture fait des tonneaux aériens, Mélaniiiiie et Daviiiiiid prennent les mains de l'autre dans les leurs : mais comment font-ils ? Ils devraient être projetés contre le toit, ou chahutés contre leurs portières, mais non, eux, ils s'enlacent tranquilou. Pourquoi ont-ils se réflexe d'ailleurs ? Moi perso, c'est le volant ou, à défaut, la poignée au-dessus de la porte, que j'agripperais. Soit -_- .
- Une jeune femme angélique de 29 piges vient d'abattre son ex avec un révolver à bout portant, sans faire exprès bien sûr. Loin d'être choquée, elle continue à suivre sereinement son plan et à vaquer à ses occupations. Même pas embêtée par la police, tiens.
- Jamie a ENLEVE UN CORPS d'enfant à la morgue, sans aucune difficulté, ni sans être ennuyé par qui que ce soit. C'est sûr, c'est légion, enlever un corps à la morgue.
- Ce même corps a été formellement identifié, sans tête, ni doigts ! Et c'est passé comme une lettre à la poste, affaire classée. Alors là, chapeau !!
- Mais pourquoi diable le grand méchant loup s'est-il fait tatouer 666 sur la main ? Tu as mal dormi, Lisa GARDNER ? Ça sort d'où, ça ? Dans quel intérêt ?? ... ???????
- La scène où tout le monde discute tranquillement dans le sous bois autour d'un bon petit cadavre fumant ET d'un fou avec un 666 énigmatique tatoué sur la main pointant son fusil sur l'assemblée, pour se remémorer le passé et expliquer subtilement au pauvre lecteur pourquoi ci pourquoi ça, me fait vomir, vraiment, c'est le summum de la nullité littéraire,
- Le grand méchant loup armé jusqu'aux dents et au tatouage cabalistique se fait avoir par un coup de BRANCHE D'ARBRE sur la tête (z'ont de sacrées branches, leurs arbres, au Texas !),
- Jamie avait des millions en banque, et a séquestré sa fille 5 ans pour un million... pourquoi il n'a pas JUSTE donné un million à grand méchant loup ?!
- Pourquoi, comment, quiquequoidontoù (je craque à ce stade de l'analyse) Mélanie a-t-elle tout oublié de son passé en tant que Meagan ? Mais encore une fois, D'OU CA SORT, CA ??
- Et enfin, pourquoi HOLMES a-t-il accepté ce marché ridicule ? Ben ouais, c'est vrai, ça me ferait hésiter moi aussi, si on me proposait de me faire griller sur une chaise électrique pour que des inconnus puissent élever mon enfant à la place de ma femme et moi !!!!!!!!! Quelle boooooonne idée vous avez là !!
Et j'en passe, mais je pense que je vais m'arrêter là... adieu, Lisa GARDNER. Pitié, arrêt la littérature.