On commence très fort avec un prologue comme je les aime, le déroulé de l’enlèvement et le meurtre d’Andrea Douglas-Brown est fascinant. Un peu plus tard son corps sera retrouvé sous la glace et l’inspectrice Erika Foster sera chargée de l’enquête. Rapidement le voile se lève sur les problèmes personnels que peut rencontrer Erika pourtant elle ne lâche rien et se jette à corps perdu dans cette enquête mystérieuse. J’aime sa force et sa vulnérabilité qui en font une femme attachante. Dès lors on va suivre le personnage très dynamique et envoutant d’Erika, qui passer par des montagnes russes et des difficultés inattendues, car elle ne respecte pas toujours les règles. Erika sait rester honnête avec elle-même alors que pèse les dictats de la haute société londonienne sur l’enquête. On peut dire que le livre repose essentiellement sur ses épaules tant son personnage est profond et bien développé mais ce n’est pas le seul, celui de l’inspecteur Moss est parfait aussi. Le suspense joue à fond et m’a rendu plus que tendue dans bien des situations alors que j’essayai de savoir qui pourrait bien être l’assassin. Rien que pour cela ce livre mérite des compliments, rien n’est prévisible ici même si j’ai eu quelques idées, elles étaient finalement bien loin du compte. L’émotion était aussi au rendez-vous à la lecture d’un poème qui est en parfaite adéquation avec la scène et m’a touché.
Les chapitres sont courts et s’enchaînent sans que l’on s’en aperçoive, une lecture en mode rapide, haletante où le suspense prend toute sa place sans oublier juste la bonne dose de rebondissements et de mise sous tension. Les dialogues fusent entre Erika et Starks, ils font des étincelles pour mon plus grand plaisir parce qu’avoir un collègue de travail misogyne et exécrable n’est pas de tout repos. Préparez-vous à vivre souvent de la frustration face au milieu social et politique dans lequel l’enquête évolue. Un premier roman étourdissant qui donne envie de retrouver le personnage d’Erika au plus vite. Bonne lecture.
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