J'avais découvert Veronique Ovaldé avec "Ce que je sais de Vera Candida", un livre publié en 2009. Celui ci, publié 4 ans plus tard est clairement dans la même veine, son auteur ne peut pas le renier. C'est un mélange un peu trouble entre un style léger, lumineux même, agréable.... et un décor glauque, des histoires sordides et des personnages tourmentés. Le tout créé une ambiance un peu étrange et j'ai même du mal à dire si j'ai aimé ou pas. Certes Veronique Ovaldé est douée pour conter et elle nous narre ici l'histoire d'une écrivain qui a connu des petits déboires où tout le monde pourra se reconnaître, et d'autres plus dramatiques où tout un chacun aura plus de mal à s'identifier. Quand on regarde la fiche wiki de l'auteur, on y lit en première phrase : Quand elle évoque son enfance, elle la décrit comme étant « moche ». Je crois que tout est dit est que le décor est planté. Donc voilà, une belle écriture, mais au fond, je crois que l'ensemble est un peu tristoune tout du long et ça ne m'a pas donné envie de lire ses autres livres.