Le roman est construit comme le journal de Taki, vieille dame de 90 ans qui se rappelle sa jeunesse et surtout de ses plus belles années en tant que bonne dans la "Maison au toit rouge".
Taki a une admiration sans bornes pour sa maîtresse, "Madame", une vraie beauté japonaise classique. Petit à petit, la guerre arrive avec ses restrictions. "Monsieur" travaille dans une usine de jouets mais l'heure n'est plus aux jeux insouciants. L'ambiance dans la maisonnée change. Madame se rapproche d'un jeune collègue de son mari...
Le journal de Taki est lu par son jeune neveu, qui s’offusque du peu de rigueur historique de ses mémoires. Lorsque le journal prendra subitement fin, c'est ce neveu qui ira jusqu'au bout des choses.
Ce qui m'a enchanté dans le roman c'est vraiment le côte journal où la narratrice raconte ses petits moments de bonheur : la beauté du jardin, le menu du jour, la sortie au restaurant... Des détails qui transportent véritablement à l'époque au côté de cette famille.