Une belle lecture.
Paris, mai 1897. Le Tout-Paris, en effervescence, se donne rendez-vous au Bazar de la Charité pour « la plus mondaine des ventes de charité ». Dans un hangar, les plus grandes dames de l’aristocratie...
le 9 août 2015
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Paris, mai 1897. Le Tout-Paris, en effervescence, se donne rendez-vous au Bazar de la Charité pour « la plus mondaine des ventes de charité ». Dans un hangar, les plus grandes dames de l’aristocratie s’improvisent vendeuses quelques jours, au nom des bonnes œuvres. La mystérieuse duchesse d’Alençon, Violaine de Raezal, jeune veuve à la réputation sulfureuse, et Constance d’Estingel, ravissante jeune femme à l’âme tumultueuse qui vient de rompre ses fiançailles, sont de la partie. Cette année, le cinématographe, toute nouvelle invention, est proposé au divertissement des curieux, devenant responsable d’une catastrophe qui endeuillera Paris. Une allumette craquée à côté des vapeurs d’éther du projecteur embrase le vaste hangar en bois.
Quand le Bazar prend feu tragiquement, les trois femmes, que les flammes vont lier à la vie et à la mort, voient leurs destins basculer. Aiguillées par un même souffle de liberté et un même désir de rédemption, elles se réaliseront loin des salons bourdonnant de rumeurs vipérines.
« La Part des flammes » est un magnifique roman sur la condition féminine à une époque où la valeur sociale d’une femme se mesure à sa beauté. Trois portraits de femmes admirablement servis par une écriture à la fois caustique et délicate. Une belle découverte.
Créée
le 9 août 2015
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