Durant la canicule de 1961, un officier de policier est envoyé en mission dans un petit village reculé. Il doit enquêter sur la mort de Joël, un jeune de 16 ans dont le corps a été retrouvé découpé en morceaux dans une usine à confiture. Ses investigations sont mises à mal quand il découvre que la victime a été enterrée après l'autopsie réalisée par le médecin local. Une fleur que tout le monde recherche pourrait être la clef du mystère qui s’est emparé de ce petit village de P.
De Romain Puertolas, on connaissait son amour de l’écriture décalée et enjouée qu’il nous avait fait appréciée dans ses romans précédents comme « L’extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikéa », « La petite fille qui avait avalé un nuage grand comme la tour Eiffel » ou encore « Tout un été sans Facebook » (romans que l’on ne saurait trop vous conseiller également !). Dans « La police des fleurs, des arbres et des forêts », on retrouve cette manière qu’il a de brosser des personnages à la fois attachants et sortants de l’ordinaire. On retrouve aussi cet humour décalé, peut-être encore plus finement amené dans cette histoire policière. Car oui, c’est une enquête qui se joue ici. Insolite, surprenante, elle va déjouer une partie des codes du genre policier et faire la part belle aux références littéraires qu’affectionne tout particulièrement Romain Puertolas. Jusqu’à la révélation finale qui risque fort de surprendre même les plus habitués aux twists de fin. Mais chut ! Ne pas en dire plus pour préserver toute la saveur de ce roman qui vaut le détour en apportant cette fantaisie qui peut parfois faire défaut aux romans policiers.