J’avais besoin d’une petit roman assez court en attendant les nouveautés du jour, je me suis donc replongée avec plaisir dans cette saga jeunesse.
Nous avions laissé nos 5 petits dragonnets en fuite. Argil avait retrouvé son peuple, mais avait été déçu par les réponses qu’il y avait trouvé. Ne sachant trop où aller, Tsunami ayant découvert qu’elle était la princesse disparue, héritière du trône, les voilà en direction du royaume des mers. Sa mère, la reine Corail, l’accueille à bras ouvert, elle rencontre aussi sa toute petite sœur, Anémone; mais aussi d’autres membres moins sympathiques de la famille comme Requin et Murène. Malheureusement, si la reine est contente de retrouver sa fille, elle est beaucoup moins enchantée par la venue des autres dragonnets, qu’elle fait enfermer. Alors que Tsunami, elle, découvre un royaume où elle a beaucoup à apprendre (notamment, elle ignore la langue aquatique qui permet de communiquer sous l’eau), où les princesses et les œufs sont en danger, où ses amis ne sont pas les bienvenus.
Dans chaque tome, on entre plus particulièrement dans les pensées d’un des dragonnets, ici donc Tsunami. Comme Argil dans le tome précédent, Tsunami veut également en savoir plus sur sa famille, les traditions de son clan; mais également sur la prophétie et sur les trois reines entre qui ils devront choisir. J’ai trouvé un peu dommage, qu’on soit centré uniquement sur un des personnages, on a tendance à perdre un peu les autres de vue, mais le roman est vraiment très agréable à lire. Les personnages sont intéressants, même si quelques uns sont un peu clichés et définis par leur nom (Murène et Requin, par exemple), la plupart réservent des surprises, notamment la reine Corail et la petite Anémone. L’intrigue est bien menée, alliant petites enquêtes et grandes intrigues. On a toujours beaucoup d’humour, de nombreux rebondissements et toujours cette même amitié qui lient nos dragonnets.
Un très bon deuxième tome, qui donne évidemment envie de connaître la suite. Si vous avez envie d’une petite série jeunesse, n’hésitez plus !