Certains passages ne sont vraiment pas fluides ou ne paraissent pas à leur place dans ce roman.
Le pire est le traitement du sexe. L'auteur utilise un "ça n'appartient qu'à nous" mièvrasse une première fois mais pour une seconde, on a le droit à une description explicite. Et ça ne fonctionne pas mieux, l'impression d'être un voyeur est maximale.
Tout ce qui a trait aux sentiments est ce qu'il y a de plus mal géré de manière stylistique. Les expressions utilisées sont puériles et ça dégouline un peu trop. Toutefois, l'utilisation des sentiments fonctionnent très bien dans l'histoire, c'est vraiment une question de prose.
Comme c'est un deuxième tome, le roman s'ouvre sur ce qui aurait pu être une nouvelle afin de remettre l'univers dans l'esprit du lecteur. D'ailleurs, cette attention à rappeler les évènements précédents est un peu lourde par moments mais j'avoue qu'elle est bien utile lorsqu'on a lu le premier tome il y a des mois.
Cette suite s'appuie sur ce qui a été mis en place auparavant et, comme le font les bonnes suites, ajoute à l'univers en construisant sur ces bases. On voit que les leçons de L'Empire Contre-Attaque ont bien été comprises ce qui fait qu'on a là une bien meilleure lecture que la première.