Il ne faut pas juger l’intensité d’un roman à son nombre de pages, c’est ce que nous démontre Sandra Kollender dans ce court roman biographique. Car même si sa narratrice porte le nom d’Anna, l’on se rend rapidement compte que l’auteure parle en connaissance de cause.
En 193 pages, nous suivons les difficultés au quotidien pour une mère d’un enfant ayant le syndrome de West.
C’est avec beaucoup d’humour qu’elle explique ces différentes « galères » pour trouver une école à son fils, accepter le regard des autres dans le parc. 193 pages pleines d’une force émotive qu’elle partage avec son lecteur sans être larmoyante.
Bien qu’avoir apprécié cette lecture, je dois reconnaitre qu’a certain moment l’on a l’impression que Sandra Kollender nous offre un pamphlet anti administration.
Sur le Blog