«La maladie qui m'a conduit à la réanimation m'a amené plus loin que la réa, bien au-delà du cap Horn, dans ce qu'il convient d'appeler une expérience de mort approchée.Au cours de cette traversée, j'ai vu et entendu toutes sortes de choses. Des monstres, des anges, des paysages et des visages, du vide et du trop-plein, de la compassion, de l'horreur et de l'amour. Aux prises avec un bouleversement constant du temps et de la durée ; quand les jours et les nuits n'avaient plus aucun sens, aucune construction ; lorsque je perdais tout repère ; lorsque je revoyais des moments de ma vie ancienne et de ma vie à venir. Lorsque deux Moi-même s'affrontaient en un dialogue permanent, quand l'un de ces deux Moi disait :. - Tu vas mourir, laisse aller, c'est foutu, tandis que l'autre Moi répliquait :. - Non, bats-toi, il faut vivre.».
C'est le récit, dépourvu de toute fiction, d'une expérience vécue. Victime d'une bactérie qui attaquait son système respiratoire, Philippe Labro s'est retrouvé dans un service de réanimation et il raconte son combat contre la mort.


Extrait:"«La maladie qui m'a conduit à la réanimation m'a emmené plus loin que la réa, bien au-delà du cap Horn, dans ce qu'il convient d'appeler une expérience de mort approchée.


Au cours de cette traversée, j'ai vu et entendu toutes sortes de choses. Des monstres, des anges, des paysages et des visages, du vide et du trop-plein, de la compassion, de l'horreur et de l'amour. Aux prises avec un bouleversement constant du temps et de la durée;' quand les jours et les nuits n'avaient plus aucun sens, aucune construction; lors-que je perdais tout repère; lorsque je revoyais des moments de ma vie ancienne et de ma vie à venir. Lorsque deux Moi-même s'affrontaient en un dialogue permanent, quand l'un de ces deux Moi disait:



  • Tu vas mourir, laisse aller, c'est foutu, tandis que l'autre Moi répliquait:


  • Non, bats-toi, il faut vivre.»



En 1995, Philippe Labro oscille entre la vie et la mort. Immobilisé sur son lit d'hôpital, il a deux visions : Karen, une infirmière asiatique, et une forêt de sapins bleus. Aucune jeune femme ne répond à ce nom à l'hôpital et quant aux sapins bleus...


J'ai surtout aimé le dernier quart du livre,quand il s'agit pour l'auteur de retrouver la vie après son expérience de mort imminente et qu'il s'aperçoit des changements qui s'imposent d'eux mêmes

HenriMesquidaJr
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le 24 juin 2016

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HENRI MESQUIDA

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